C’est le cœur lourd que Victoria Bédos s’est confiée récemment au sujet des dernières heures de son père. Une séparation douloureuse qu’elle a du mal à raconter sans laisser couler quelques larmes au passage…
Mercredi dernier, Victoria Bédos était présente sur le plateau de Non Stop People dans « L’instant de luxe ». Anéantie par la disparition tragique de son père, elle s’est confiée au sujet des dernières heures de ce dernier. Rappelons-le, Guy Bédos s’est éteint dans la journée du 28 mai dernier. Zoom sur ce témoignage poignant.
« C’est difficile pour moi d’en parler… »
Le 28 mai dernier, le public apprenait avec amertume le décès du comédien Guy Bédos. L’humoriste français s’est éteint à l’âge de 80 ans. À l’occasion de son passage pour l’émission L’instant de luxe cette semaine, sa fille est revenue sur les derniers instants de son papa. Comme elle en témoigne : « C’est difficile pour moi d’en parler, car j’ai l’impression qu’il est toujours en vie. Je suis dans le déni ».
L’écrivaine poursuit son témoignage en expliquant : « Il n’est pas mort du coronavirus. Au contraire, il souffrait d’une autre maladie similaire à l’Alzheimer. Il perdait souvent la mémoire ». Émue, la blonde de 36 ans souligne que le confinement aurait précipité le décès du comédien. Comme l’indique sa fille, le père de famille « ne supportait plus cette réalité-là ».
Une séparation extrêmement douloureuse
Toujours selon ses explications : « On n’était pas autorisé à rendre visite à notre père. C’était très compliqué. Il ne comprenait pas pourquoi ses enfants ne venaient plus le voir (…). On a beau lui expliquer “Papa, on n’a pas le droit de venir te voir” en visioconférence ». Victoria Bédos affirme également : « Mon père aurait préféré attraper le virus plutôt que de ne pas voir ses enfants. Il s’est laissé mourir, il a cessé de se nourrir, il est mort du confinement ». Une situation insupportable pour ses proches, d’autant plus que le regretté acteur était très proche de sa fille. Cette dernière habitait à quelques pâtés de maisons du sien.
L’écrivaine révèle ensuite, les larmes aux yeux, ce qui s’est passé avant sa mort. Elle affirme : « Il a vu ma fille avant de s’en aller, il a joué avec elle, j’ai des clichés, il était très fier que je sois maman ». Et de conclure : « On était une famille unie et soudée. Forcément, quand le chef du clan part, c’est très difficile à encaisser. C’est difficile de retrouver notre équilibre (…) ».