Pour la première fois, Jamel Debbouze a accepté de faire quelques révélations concernant l’accident ayant provoqué son handicap à la main. Retour sur ce témoignage poignant de l’humoriste de 45 ans.
Un documentaire inédit intitulé « Dans la tête de Jamel Debbouze » a récemment été diffusé au petit écran. Ce film a été réalisé par Jean-Thomas Ceccaldi et produit par Melissa Theuriau. Il raconte le parcours de l’humoriste avec quelques témoignages rares concernant l’accident à l’origine de son handicap à la main. Le point à travers cet article.
Jamel Debbouze se lâche dans un documentaire qui lui est dédié
Depuis 2012, Mélissa Theuriau s’est écartée du petit écran. La journaliste de 42 ans a préféré poursuivre sa carrière à l’ombre des objectifs. Désormais, elle s’attèle à la production de documentaires. Parmi ces projets, un documentaire consacré à son mari, Jamel Debbouze. Un long-métrage intitulé « Dans la tête de Jamel Debbouze » qui donne un aperçu du dernier concert réalisé par l’humoriste. Dans ce sketch, le père de Léon et Lila revient sur les hauts et les bas du processus de création et ses premiers pas sur scène.
Le père de famille raconte également comment il a dû improviser lors de la rédaction des lignes de son sketch. Mais par-dessus tout, il s’épanche aussi sur une tragédie qui a bousculé son existence. À savoir l’affreux accident qui lui a coûté l’usage de sa main droite. S’il reste plutôt discret sur le sujet, il avoue que ce drame a eu des répercussions néfastes sur sa vie personnelle. Puis, tout a changé au moment où il est devenu humoriste…
Un humoriste fier de son parcours
Le métier d’humoriste a donc été une véritable thérapie pour Jamel Debbouze. « J’étais malade de quoi ? », demande-t-il dans le long-métrage réalisé par son épouse, retransmis pour la première fois sur M6. Il répond ensuite : « J’étais malade de… après cet accident que j’ai eu, je craignais de ne plus correspondre aux valeurs de la société et d’être naturellement mis à l’écart à cause de mon handicap. Heureusement que j’avais les yeux, la bouche et le reste pour pouvoir m’exprimer (…) ».
À l’époque, le comédien franco-marocain reconnaît qu’il n’avait pas confiance en lui. Et c’est sa passion pour l’humour qui l’a sauvé. Il se sentait en effet heureux de pouvoir procurer du bien à son entourage. Comme le souligne le fils de Fatima et Ahmed : « Il y a plein de choses dont je n’étais pas fier… Aujourd’hui je suis fier comme un coq, car j’ai eu le privilège de pouvoir m’exprimer par l’humour », déclare-t-il dans le documentaire.