Lors de son passage sur France Inter, Kendji Girac a fait part de la xénophobie dont il a longtemps été victime. Son témoignage concerne notamment ses origines gitanes et les préjugés qui vont avec. Le point à travers cet article.
Depuis son passage remarqué dans The Voice, Kendji Girac a progressivement bâti sa réputation. Aujourd’hui il est devenu l’un des chanteurs préférés des Français. Son album intitulé « Mi Vida » lui a valu le mérite de disque d’or. Si tout va bien pour le jeune homme dans la vie professionnelle, on peut également en dire autant sur sa vie privée. En effet, avec sa compagne, ils ont donné naissance à leur premier enfant. Une petite princesse qui s’appelle Eva Alba. Depuis le début du mois de février, le père de famille a lancé un nouveau single baptisé « Évidemment ». En dépit de son succès phénoménal, il n’oublie pas ses origines. À ce propos, l’interprète de « Les yeux de la Mama » souligne être la cible de xénophobie. Voici un extrait du témoignage qu’il a réalisé sur les ondes de France Inter.
Un père de famille épanoui
Entre le succès fulgurant de son dernier single et les ventes explosives de son dernier opus, le bonheur sourit au guitariste de 24 ans. À ceci s’ajoute la grosse nouvelle qui est survenue le 26 janvier dernier. Avec sa moitié, Soraya Miranda, ils ont accueilli leur tout premier bébé. Les deux tourtereaux lui ont donné le prénom d’Eva Alba. Depuis, le guitariste à la voix d’or mène une vie comblée aux côtés de son adorable petite famille.
Kendji Girac se confie au sujet de la xénophobie dont il est victime
Les fans de Kendji Girac ne sont pas sans savoir que le jeune homme est issu d’une famille de gitan. Un passé qu’il n’oublie cependant pas puisque cette vie intérieure a forgé l’artiste qu’il est devenu aujourd’hui. Selon son témoignage, lorsqu’il se rendait avec sa famille dans un quelconque endroit, les gens se mettaient à les fixer du regard avec méfiance.
Il souligne cependant : « Je comprends la crainte, car il y a tellement de préjugés. Certains sont vrais, mais la majorité d’entre eux sont erronés » a-t-il révélé face à Augustin Trapenard. Le principal concerné poursuit son témoignage en expliquant : « Les voir complètement apeurés, c’est blessant. Nous, on est là pour voyager, profiter de la bonne musique et rester dans un champ ». L’interprète d’« Andalousie » s’estime cependant chanceux, car la situation a fini par évoluer.
Comme il l’indique : « Il y a eu pas mal de préjugés, mais je suis content, car ça a beaucoup changé ». Prêt à tout donner pour inverser la tendance, Kendji Girac investit ses efforts dans la musique, qui, selon lui, représente une puissante arme de conviction. Il espère ainsi convaincre les personnes à oublier ces préjugés datant de plusieurs millénaires.