Mauvaise nouvelle pour Nagui ! L’animateur vedette de France 2 fait actuellement la une des médias en raison de son contrat à 100 millions d’euros signé avec France Télévisions. Un scandale qui risque de mettre en péril l’avenir du présentateur et celui du groupe télévisuel…
Un contrat signé entre Nagui et le groupe France Télévisions crée actuellement le buzz auprès des médias. Cet accord conclu pour la période de 2017 à 2020 inclut la somme totale de 100 millions d’euros. Un montant suspicieux selon la députée Frédérique Dumas, qui doute aujourd’hui de l’intégrité de la fameuse société de production. On vous dit tout !
Un contrat louche qui crée polémique
Nagui figure parmi les meilleurs éléments de France Télévisions. En effet, l’animateur orchestre la majorité de leurs programmes de divertissement. À savoir, Tout le monde veut prendre sa place et N’oubliez pas les paroles. Des émissions qui rassemblent chaque jour des millions de Français devant leur écran télévisé. Ce qui explique d’ailleurs la somme exorbitante qu’a proposée la chaîne au mari de Mélanie Page. Un contrat dont la durée de validité s’allonge de 2017 à 2020. Seulement, cet accord signé par le présentateur et le groupe télévisuel réveille la suspicion de Frédérique Dumas. Celle-ci n’est autre qu’une ancienne LERM et un membre du Groupe Libertés et Territoires.
La méfiance ne concerne pas la somme à proprement dire, mais plutôt les conditions relatives aux usages professionnels mentionnées dans le contrat. Selon la politicienne de 57 ans : « Il n’y a aucune exigence d’audience ni de trace d’audit. Le concept de certains programmes n’est pas non plus mentionné alors que le montant financier est bien garanti ». En bref, la députée souligne une certaine négligence dans le contrat concerné. Parmi les autres accusés dans cette affaire figurent la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, et le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.
France Télévisions aurait-elle trahi le protocole en vigueur ?
Selon Frédéric Thomas, les deux ministres sont indirectement impliqués dans cette affaire. Elle souligne que ces derniers sont responsables de la gouvernance, sachant que des hauts placés de l’État sont membres du conseil d’administration au sein du grand groupe télévisuel. Ces derniers auraient-ils manqué d’attention ? Sont-ils au courant des diverses clauses de ce contrat ? Davantage de questions que la politicienne a déjà posées à la ministre de la Culture. Toutefois, les réponses qui lui ont été fournies la laissent perplexe.
Selon la fondatrice de Noé production, Roselyne Bachelot n’a fait que reprendre les propos de France Télévisions, sans prendre la peine de vérifier leur véracité. Choquée, la députée a indiqué : « Que la société assure qu’elle a honoré le protocole, cela ne suffit pas ! La ministre doit disposer de preuves solides : ordre du jour, PV, etc. Tout est question de principe ! ». Il faut dire que si Frédérique Dumas s’investit autant dans cette affaire, c’est parce que le schéma de 1996 est en train de se répéter à travers celle-ci.
Comme elle l’a expliqué auprès de L’Obs : « Un élu s’était penché de plus près au sujet des contrats signés entre présentateurs et producteurs. Il était alors apparu que Jean-Luc Delarue ne déposait pas ses comptes (…) ». Elle confie d’ailleurs que Roselyne Bachelot lui aurait validé la malhonnêteté de plusieurs sociétés de production envers cette obligation légale. Et ce, grâce à un courrier qui lui a été envoyé. Toujours selon Frédérique : « Lorsqu’on collabore avec le service public, ce type d’argument reste irrecevable. Il s’agit de l’argent du contribuable ! ».