Avant d’arriver au stade où elle en est aujourd’hui, Sonia Rolland a traversé plusieurs obstacles des plus pénibles, notamment lors de son arrivée en France. Une carrière parsemée d’embûches, mais qu’elle a réussi à surmonter avec brio. Zoom sur le parcours louable de l’ancienne Miss France !
À première vue, tout semble aujourd’hui aller pour le mieux pour Sonia Rolland. Mais avant de débarquer en France, elle a vécu une véritable misère. Elle espère alors retrouver un peu de sérénité en quittant son pays natal pour s’installer dans l’hexagone. Vous allez découvrir que par la suite, elle traverse un parcours parsemé d’obstacles de tout genre. Une chose est sûre : tout ce qu’elle a fait depuis suscite une grande admiration. Voici les confidences poignantes de l’ancienne Miss France.
Des débuts difficiles en Afrique
Sonia Rolland est née au Rwanda et vit une vie comme tous les autres enfants de son âge jusqu’à ses 13 ans. Elle coule des jours heureux aux côtés de ses proches dans une grande demeure. Ses parents sont des gens populaires dans le pays. Le père de famille est à la tête d’une imprimerie tandis que sa femme mène les rênes dans un luxueux café littéraire.
Une vie paisible qu’ils mènent en plein cœur de la capitale Kigali. Mais vers les années 90, leur destin bascule. La petite famille se trouve dans l’obligation de quitter précipitamment Kigali. Le pays va en effet basculer dans le chaos total. Pour la première fois, devant Anne Roumanoff, l’ex-compagne de Jalil Lespert se livre à cœur ouvert au sujet de cette période difficile de son existence. Comment s’est passé son exil en France ? La réponse dans ce qui suit.
La vie de la petite famille bascule
Victimes de « déclassement social “ Sonia Rolland et ses parents ont du mal à retrouver une vie heureuse. Pour Jacques, son père, c’est le début de l’horreur. Le riche entrepreneur dont les activités ont été florissantes en Afrique se retrouve à exercer le métier de tourneur-fraiseur. Sa mère, de son côté, touche le RMI. Pour survivre, elle met de côté tout ce qu’elle récupère aux Restos du cœur. Un tour de passe-passe que personne ne parvient à remarquer. Sur le plan social, les rapports avec les voisins sont devenus très compliqués.
À l’époque, en Bourgogne, le voisinage commençait à les pointer du doigt. Lorsque les habitants apprenent qu’une famille ‘de gens de couleur’ habite dans un HLM du coin, l’attention est braquée sur cette dernière. Très vite, des rumeurs des plus absurdes commencent à se propager. Et à l’école, Sonia Rolland réalise très vite qu’elle est mise de côté par ses camarades. La solitude est insurmontable. Ces derniers font preuve de méchanceté gratuite envers elle et la jeune adolescente a du mal à s’intégrer. On lui attribue des surnoms racistes.
Une femme ‘modèle’
Un vrai coup dur pour la jeune femme qui ne se décourage pas pour autant ! Elle décide de travailler très dur à l’école et s’investit pleinement dans une discipline sportive. Très douée en basket, elle gagne petit à petit le respect de ses camarades de classe. Ces derniers l’appellent alors ‘La Jordanette’ en référence à Michael Jordan. Selon son témoignage, à cette époque, elle n’avait qu’un seul objectif : prendre sa ‘revanche sur la vie’.
La chance commence alors à sourire à Sonia Rolland. En 2000, elle est élue reine de la beauté. Sa carrière commence alors à décoller et elle parvient à conquérir le cœur de millions de Français. Elle enchaîne les apparitions au petit écran, à travers des feuilletons ou des émissions télévisées. Côté personnel, elle partage sa vie avec Christophe Rocancourt avant de se mettre en couple avec l’actuel compagnon de Laeticia Hallyday. Une histoire d’amour qui malheureusement s’est terminée par une rupture fracassante.
Malgré tout, Sonia Rolland n’oublie pas pour autant sa terre d’origine. Elle a monté une association au Rwanda pour aider les enfants dans le besoin. À ce propos, la principale concernée affirme : ‘Ce n’est pas facile de trouver des sponsors, de collecter des fonds pour le Rwanda alors qu’il y a des catastrophes partout dans le monde. J’ai failli abandonner à maintes reprises’. Malgré tout, ce combat elle l’a une nouvelle fois menée jusqu’au bout. Chapeau !